J’ai appris le 20 novembre 2014 (année de toutes les restrictions pour les petits et les moyens) que les gros (actionnaires) avaient engrangé 28 milliards d’euros de dividendes ! Dividendes sur lesquels très peu d’impôts seront payés, déclarations faites dans un pays donneur de leçons, qui se nomme le Luxembourg. A cela vous ajoutez les 50 milliards d’euros gentiment offerts par un gouvernement de gauche ( ?) au patronat pour soit disant créer 1 million d’emploi ! Soit 5000 euros par emploi créé ? Je ne sais pas si le Medef connaît le sens de « créer des emplois », j’ai d’énormes doutes, car le nombre de chômeur est toujours en augmentation, et maintenant, M. Gattaz demande de supprimer les 35 heures, de supprimer le salaire  minimum, et bien d’autres petites choses qui passe par son esprit simple. Je résume les souhaits du patron des patrons en quelques mots : que l’on remette en place l’esclavagisme ! Pour ce Monsieur, le seul bon salarié, et le salarié qui travail toute sa vie dans la misère et ferme sa gueule, et qui meurt le lendemain de son départ en retraite.  

Maintenant, c’est à nous, (petits et moyens) que le ministre des finances demande des impôts supplémentaires, impôts sur le revenu, hausse de la TVA, déremboursement de certains médicaments utiles pour notre santé, et bien d’autres taxes indolores, se jouant à quelques centimes pour exemple les carburants.  C’est vrai, qu’habitant loin du Luxembourg, je ne peux aller faire le plein du réservoir sans TVA ni taxes.

Bien sûr, nous avons besoin d’entreprises et de patrons, mais les patrons et les entreprises ont besoin de salariés. Et les salariés Français sont dans les plus productifs dans le monde, contrairement à ce qui est généralement colporté. Chacun à sa place dans le monde du travail, mais les disparités ne doivent pas être aussi énormes. Surtout, l’actionnaire ne doit pas être prioritaire dans la rémunération, l’actionnaire place de l’argent dans l’entreprise, mais n’est pas productif, une rentabilité de 2 à 3% est bien suffisante au regard de la petite épargne (livret A à 1%), l’argent n’a pas la même valeur que l’on soit riche ou pauvre.

Si le partage des richesses n’est pas possible en France… Qu’en sera-t-il dans le monde ? Les petits, les sans grades, sont beaucoup plus nombreux que les nantis dans le monde, cela risque un jour d’exploser, surtout si les religions s’en mêlent, il suffit de regarder les informations télévisées, ou lire les journaux. Devenons raisonnables, arrêtons la course à la surconsommation, au toujours plus de biens ou d’argent, cela fera du bien aux humains et aussi à la planète, qui, elle, n’en peut plus.